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LA MORT DE GUILLAUME DU BELLAY à Saint-Symphorien-de-Lay, le y janvier i)4) ON dessein n'est pas d'éclairer par des documents nouveaux un épisode d'ailleurs assez connu de notre histoire locale, mais simplement de rappe- ler, sur ce sujet, quelques témoignages du temps. Guillaume du Bellay, seigneur de Langey, est assuré- ment un des hommes les plus remarquables du règne de François I er : soldat, diplomate, orateur, historien, il a servi avec passion son roi et son pays par l'épée, la parole et la plume. François I er l'avait nommé gouverneur ou vice-roi du Piémont, où il resta jusqu'à la veille de sa mort. En 1542, la guerre se ralluma entre les Impériaux et les Français. Mais du Bellay se crut mal secondé par le roi; il était d'ailleurs perclus de goutte et accablé d'infirmités, « et ne se pou- voit plus aider que du cerveau et de la langue » ; enfin sa fortune était fort dérangée, car il s'était endetté de