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$0      ARCHÉOLOGIE PRIMITIVE ET PREHISTORIQUE

l'usure des parois des premières cupules ne peut qu'être
l'œuvre d'une longue suite de siècles. On peut admettre
que toutes ces cupules peu profondes, o m , 05 environ sur
o m , 07 ou o m , 08 de long, ont été creusées pour arriver
à un éclatement d'un morceau de roche, mais la tentative
paraît n'avoir pas donné un résultat satisfaisant; pour faire
éclater la vaugnerite, d'après les lignes des cupules, il faut
employer la mine et non l'éclatement, car cette roche
comporte peu de délits de clivage.
   Toutefois, nous signalons ce fait pour indiquer que,
dans le voisinage des habitations, il faut se tenir en garde
et ne pas être victime des subterfuges ou du caprice d'un
farceur ou d'un mineur qui s'est amusé, sans intention de
tromper un archéologue, à creuser des trous inutiles.
    M. Bulliot, dans les mémoires de la Société Eduenne,
(la Mission et le Culte de saint Martin, année 1889),
indique un procédé d'éclatement des roches granitoïdes,
par des mortaises semblables à celles dont nous venons de
parler; mais M. Bulliot a-t-il bien vu, et de lui-même,
l'opération et sa réussite ?
    Malgré sa basse altitude, le groupe de vaugnerite de la
roche du Diable, indique que les roches primitives étaient
considérées comme sacrées.


            Le Pucet (sur Vaugneray)
   Au Pucet, au nord de la maison de la famille Willermoz,
au lieu dit : Cumet, on voit une corne peu saillante,
visant le village de Vaugneray, sur laquelle nous avons
compté douze cupules, puis, un tout petit siège carré,
visant à l'est, de o m , 13 de chaque côté; une cupule est creu-
sée tout contre le bras sud.