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8                     SAINT-GENIS-LAVAL

comte de Lyon, mort le 20 avril 1526, lequel, d'après
M. Péricaud, était un des amis lettrés et peut-être le parent
de Symphorien Champier, qui lui dédia son livre De autho-
ribus legum, et un traité De Claris Lugdunensihus, publiés
en 1507.
   Pierre de Gadagne, négociant florentin établi à Lyon,
acquit Beauregard au prix de 2.200 écus d'or. Un docu-
ment de 1530 décrit ainsi cette résidence : « Une belle et
« somptueuse maison contenant plusieurs aisances, vergier
« et grand jardin; et a cent cinquante hommes de vigne
« et un grand tenement de boys et terres. »
   En 1564, le roi Charles IX, par deux fois, se rendit au
château de Beauregard alors possédé par Thomas III de
Gadagne, et y dîna en compagnie de la reine-mère Cathe-
rine de Médicis, qui avait tenu à visiter cette somptueuse
demeure de l'un de ses compatriotes.
   En 1789, Beauregard appartenait à Jean-Baptiste de
Fizicat dont la famille, se disant originaire de Venise, s'était
établie successivement à Turin, en Dauphiné et enfin à
Lyon. Son père, Jean-François, né en 1690, avait été con-
seiller au bureau des Finances et chevalier de Saint-Michel.
   Jean-Baptiste de Fizicat mourut sur Téchafaud révolu-
tionnaire le 13 décembre 1793. Ses fils vendirent le telle-
ment de Beauregard à divers particuliers qui, préférant l'utile
à l'agréable, en détruisirent toutes les beautés.
   Une notable partie de ce domaine est aujourd'hui la
propriété de M. Ricard.
   Le fief de la Tour rappelle le souvenir de la branche
condriote des Yillars qui l'ont possédé au xvi e siècle.
   Celui de Loye évoque la mémoire du pape Clément V
et de Philippe le Bel.
   On voyait encore à Saint-Genis le couvent des Récoliets