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498                  HISTOIRE D'AMPLEPUIS

des ravins de 8 pieds de profondeur, couvrit le reste de
pierres énormes, gravier et sable, de la hauteur d'un pied,
continua ses ravages jusqu'à une rue ou chemin appelé de
Paradis, ce qui fait une longueur d'un quart de lieue.
   Au 10 avril 1766, tous les creux du Grand Pré étaient
comblés, tout le lit du ruisseau de Ransonnet était nettoyé,
à la réserve d'un endroit où Jacques de Pomey l'avait
changé, l'ancien lit était comblé de marrein et chargé de
bonne terre pardessus. Les rives du ruisseau avaient partout
été garnies de grosses pierres, dont quelques-unes furent
emportées par l'aval d'eau du 20 mai 1766...
   Le 24 mai 1766, une grêle affreuse enleva les pailles,
grains et presque tous les foins dans cinq des domaines de
Jacques de Pomey situés dans le quartier d'en haut d'AmpIe-
puis ; il adressa, à ce sujet, une supplique à l'intendant de
la généralité de Lyon.
   Dans un imprimé de la milice, de 1768, adressé aux
consuls de la paroisse d'AmpIepuis, quartier d'en haut, on
voit que la paroisse d'AmpIepuis devait fournir un homme
de milice ; le service des miliciens était de 6 années, après
lesquelles ils étaient exempts de taille pendant une année.
   En 1781, les habitants d'AmpIepuis, quartier d'en haut,
remontrèrent aux officiers de l'élection de Beaujolais que la
nuit du 17 au 18 août de ladite année, il est tombé dans
ladite paroisse une grêle grosse comme des œufs qui a
chaplé la menue récolte, et l'abondance des eaux a entraîné
toutes les terres jusqu'au roc dans les fonds de Jean-Baptiste
Vignon, habitant et fermier, de Benoît Duperray, fermier à
M. de Rochefort ; Antoine Bourrât et les autres habitants
de la paroisse ont été moins maltraités.
   En 1783, il y eut 134 enterrements à Amplepuis ; il y
en avait eu seulement 88 en 1780 et 100 en 1781.
       (A suivre.)                     Paul   DE VARAX.