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SOCIÉTÉS SAVANTES 451 en outre, possèdent cette propriété que toute droite faisant avec l'une d'elles l'angle atome est sécante à l'autre et fait avec l'autre le même angle atome, ce qui équivaut à la seconde condition du parallélisme. M. Bonnel en déduit facilement une démonstration à peu près uniforme de toutes les propriétés qu'Euclide attribue aux droites parallèles, notamment de son postulatam et dupostulatum des programmes officiel.1. — M. Desvernay communique quelques chapitres d'une étude sur les imprimeurs au xv e siècle et les origines de l'imprimerie à Lyon. Ce mémoire comprend trois parties : 1° Un catalogue des imprimeurs de 1473 à 1500 ; 2° Considérations générales sur les origines de l'imprimerie et le commerce des livres à Lyon ; 3 0 Etude sur la bibliographie lyonnaise au xv= siècle, travail renfermant les titres de 3.000 ouvrages lyonnais, tandis que Péricaud n'avait pu en retrouver que 600 à peine. L'orateur emprunte à la première partie de son travail les notices biographiques des imprimeurs qui suivent : i°Le plus important, Jean Neumeister, ou Jean Alby ou Jean Allemand, était originaire de Mayence. Avec son premier ouvrier, Michelet Topier, il imprima notamment le missel d'Uzès, chef-d'œuvre de typographie lyonnaise au XVe siècle. Son imprimerie était située en 1503, rue Mercière ; en 1505 il se transporta au Puitspelu et c'est là qu'il mourut pauvre en 1522. 2° Michelet Topié, d'abord son premier ouvrier, puis son associé, était aussi natif d'Allemagne. Il fut aussi associé avec d'autres ; mais il exerça aussi seul. Il travailla d'abord rue Blancherie, puis près de l'Arbre-Sec. Mais il n'est pas qualifié maître dans le misstl d'Uzès ; 3° Jean de Vingle ou de Wingle exerçait entre les années 1493 et 1511. Il était originaire de la Picardie. Il imprima notamment un livre de poésies macaroniques, et on lui attribue les têtes de lettres ornées. Après avoir embrassé la réforme il se retira à Neufchâtel, puis à Genève. — 40 Jean Fabry ou Faure était originaire d'Allemagne, et il figure au nombre des imprimeurs lyonnais de 1485 à 1504. Il imprima d'abord rue de la Pêcherie, puis il s'installa, plus tard, dans la rue Mercière. On ne doit pas le confondre avec un autre Jean Fabry, qu'on trouve à Turin à la même époque. — En terminant, M. Desvernay fait connaître que son livre, qui sera prochainement édité, renferme environ 180 notices d'imprimeurs. N u ; . — Novembre 1895, ?I