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EN BEAUJOLAIS 3IJ
Il contient encore dans le bas les portraits et les noms
des cinq Catberins ou prébendiers attachés en ladite année
1507 à l'autel de Sainte-Catherine. Par une coïncidence
curieuse, mais qu'il semble difficile de rattacher à notre
sujet, l'un de ces chanoines s'appelait A. Sarrasin, du nom
même de la famille qui posséda cent ans plus tard le
château de La Pierre. Cet A. Sarrasin paraît plutôt devoir
se rapporter en quelque manière à André Sarrasin (Sarra-
ceni), curé de Saint-Didier-sur-Beaujeu, lequel, d'après
l'ouvrage ci-après mentionné de M. Longin (f° 124), fut
inhumé en 1463 dans le cimetière du Chapitre : « in tumulo
et spelunca Julliani et Guillelmi Serraceni suorum avunculo-
rum predecessorum, existentibus rétro diclam ecclesiam a parte
Capellœ sanctce Cruels in eadem eccksia fundatœ. »
(Concernant le tableau de sainte Catherine et l'autel
qu'il décorait, voyez : Nouvelles études sur le Beaujolais par
A. Poidebard, publiées dans la Revue du Lyonnais ; et aussi :
Procès-verbaux de la visite de l'église collégiale de Notre-Dame
de Beaujeu en 1784, par E. Longin, Lyon et Paris 1890.
Dans ce dernier ouvrage, au chapitre de l'Inventaire des
Archives, f° 87, se trouvent énoncées diverses fondations
en faveur de la chapelle de Sainte-Catherine ; parmi les
auteurs de ces fondations figurent, en outre de Lancelot
Anchemand, deux sires de Beaujeu et un comte de
Varennes.)
G. — DÉLIMITATION DES ANCIENS DIOCÈSES.
La délimitation, antérieure à la Révolution, des anciens
diocèses de Mâcon et de Lyon dans la région de la vallée
d'Ardière est une chose intéressante et peu connue.
N°4. — Octobre 1895, 22