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                  DE LA TABLE DE CLAUDE                  177

« decimi primi asre publico redemerunt : dein ad urbis
« decorem utque genii Lugdunensis alumnos priscas vir-
« tutis commonefacerent, heic ponendum curarunt.
          m. Alius.
   « Vetustissimam hanc tabulam Lugduni ad radices mon-
« lis sancti Sebastiani hoc anno MDXXVIII effosam
< consules redemerunt, utque juventus Lugdunensis priscje
 t
« majorum suorum virtutis et laudis commonefacta ad
« imitandum excitetur,
          « Hic ponendum curaverunt.
   « Mons divi Sebastiani additus urbi Lugduni.
   « Si quid his tabularum exemplaribus scnptum videatur
« inepte, non me accuset, dum sum sequutus tabulas istas.
   « Nota quod Drusus, nobili génère natus et ad dicendum
« paratus, superbissimus omnium rhetor, qui quum a
« senatu vocaretur, senatum potius ad se venire jussit, et
« senatus paruit; hujus patrem senatus patronum appella-
« vit. »

   Ces citations démontrent que les inscriptions composées
par le président Bellièvre n'étaient que des projets auxquels
aucune suite ne fut donnée.
   Au tome V des Inscriptions antiques de Lyon, dans les
additions et corrections, page 2, on lit : « En tenant compte
de la puissance de l'argent à l'époque de l'acquisition (de
la Table de Claude) en 1529, cinquante-huit écus au soleil
représentent à peu près 2,450 francs de notre monnaie. »
   On nous permettra de ne pas être ici tout à fait de l'avis
de M. le Conservateur des monnaies de la ville de Lyon,
et nous serions curieux de connaître les données sur
lesquelles il s'est appuyé pour baser son estimation. Quant
à nous, Voici comment nous avons procédé :