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                    DE LA TABLE DE CLAUDE                        171

   Il est regrettable qu'Artaud ne nous ait pas laissé un plan
ou tout au moins un croquis visuel de ces fouilles, ce qui
nous permettrait de rapporter sur le plan de la Ville la posi-
tion du monument ou temple romain qui devait abriter la
Table de Claude.
   Le seul document un peu certain qui nous reste de
l'emplacement de ces ruines, est l'indication d'un mur
antique, joignant par derrière le chevet de l'ancienne cha-
pelle des Oratoriens, que nous avons relevé aux Archives
départementales sur un plan terrier dressé en 1744, et joint
à la déclaration de MM. de l'Oratoire pour la partie de
leur couvent dépendant de la rente des Quatre Seigneurs.
    Cette muraille antique devait probablement servir de
 terrasse en avant du temple romain, et c'est en nous inspi-
 rant de cette idée que nous avons marqué la position pro-
 bable de cet édifice, en lui donnant la largeur de trente
 pieds indiquée par Artaud.
    Si l'on examine le plan que nous avons dressé et sur
lequel sont indiqués les vestiges des constructions antiques,
la maison de Roland Gribaud, la maison claustrale des
Oratoriens et leur chapelle, ainsi que les limites des directes
et des propriétés au xvie siècle; sachant, d'autre part, que
Gribaud avait fait arracher et convertir en jardin, au devant
de sa maison, le carré de vignes dit de la Vinagère (10),
la question de l'emplacement où la Table de Claude a été
découverte se trouve bien simplifiée.


eaux des habitations dans le Rhône et non pas à les amener du
dehors.
   (10) Il existe de fortes présomptions pour croire que c'est pendant
l'exécution de ce travail que Roland Gribaud découvrit la Table de
Claude.