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ment romain (probablement un temple et non pas un
bastion comme l'indique cet antiquaire), que nous transcri-
vons textuellement :

  « Les démolitions qui, naguère (1827), ont eu lieu dans
« le clos de l'Oratoire, à l'effet d'agrandir le chœur de
« l'église de Saint-Polycarpe, ont mis à découvert des
« ruines et des terrains bien intéressants pour l'archéologue
« et le géologue. Outre les restes d'une muraille de rem-
« parts des bas temps, allant dans la direction du Rhône à
« la Saône, on reconnaissait au-dessous une substruction
« véritablement antique, mêlée de pierres de roches et de
« ceintures de briques. D'autre part un pavé grossier, à la
« romaine, se laissait apercevoir sous cette même muraille
« des bas temps, qui avait douze pieds d'épaisseur. Il
« paraît, par un massif de fortification quadrangulaire, qu'il
« y avait là un bastion pour défendre la Ville. » (Voyez
Paradin, p. 161 et suiv.)
  « La base de ce bastion, qui a trente pieds de large et à
« peu près autant de long, offre, de deux en deux pieds,
« des assises de moellons de roche parfaitement aplanies,
« sur lesquelles on a mis une couche de ciment jaunâtre
« de deux pouces d'épaisseur; on remarquait, à l'extérieur
« de cette muraille et à différentes hauteurs, des trous faits
« comme ceux des mines, et dans un angle en contre-bas,
« nous avons observé une ouverture sur laquelle un entre-
« preneur maçon qui l'a visitée nous a donné quelques
v détails. « Je suis entré couché par ce trou, a-t-ildit; à
« une certaine profondeur j'ai pu marcher debout, là, j'ai
« rencontré un conduit se divisant en cinq branches, les
« unes en descendant, les autres en montant, etc. » Mais
« bientôt, comme on va tout démolir, nous pourrons peut-