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i68 ODYSSÉE ment romain (probablement un temple et non pas un bastion comme l'indique cet antiquaire), que nous transcri- vons textuellement : « Les démolitions qui, naguère (1827), ont eu lieu dans « le clos de l'Oratoire, à l'effet d'agrandir le chœur de « l'église de Saint-Polycarpe, ont mis à découvert des « ruines et des terrains bien intéressants pour l'archéologue « et le géologue. Outre les restes d'une muraille de rem- « parts des bas temps, allant dans la direction du Rhône à « la Saône, on reconnaissait au-dessous une substruction « véritablement antique, mêlée de pierres de roches et de « ceintures de briques. D'autre part un pavé grossier, à la « romaine, se laissait apercevoir sous cette même muraille « des bas temps, qui avait douze pieds d'épaisseur. Il « paraît, par un massif de fortification quadrangulaire, qu'il « y avait là un bastion pour défendre la Ville. » (Voyez Paradin, p. 161 et suiv.) « La base de ce bastion, qui a trente pieds de large et à « peu près autant de long, offre, de deux en deux pieds, « des assises de moellons de roche parfaitement aplanies, « sur lesquelles on a mis une couche de ciment jaunâtre « de deux pouces d'épaisseur; on remarquait, à l'extérieur « de cette muraille et à différentes hauteurs, des trous faits « comme ceux des mines, et dans un angle en contre-bas, « nous avons observé une ouverture sur laquelle un entre- « preneur maçon qui l'a visitée nous a donné quelques v détails. « Je suis entré couché par ce trou, a-t-ildit; à « une certaine profondeur j'ai pu marcher debout, là , j'ai « rencontré un conduit se divisant en cinq branches, les « unes en descendant, les autres en montant, etc. » Mais « bientôt, comme on va tout démolir, nous pourrons peut-