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LE CHATEAU DE LA PIERRE EN BEAUJOLAIS 151 En effet les auteurs qui ont écrit à son sujet sont loin d'être d'accord. Galiffe, le généalogiste genevois (2), rattache cette famille aux Sarrazin de Bourgogne et plus anciennement à la famille chevalière des Sarrazin d'Auvergne, connue dès le xi e siècle. D'après lui les Sarrazin bourguignons habi- taient notamment le pays autour de Charolles et de Saint- Aubin-en-Charolais; il ajoute que de 133 1 à 1541 on les trouve fréquemment mentionnés dans les archives de Dijon et de Mâcon, ainsi que dans les notes du célèbre généalogiste baron de Joursanvault, avec les titres ou fonc- tions d'écuyers, châtelains, chevaliers, possesseurs de fiefs, de seigneuries, de châteaux, de maisons fortes et autres biens, dont plusieurs leur étaient venus par leurs alliances avec la noblesse du voisinage. Le même auteur commence sa généalogie par noble Philibert SARRAZIN, dont le fils ANTOINE eut plusieurs enfants, entre autre Noble et spectable Philibert SARRAZIN, docteur en médecine, né au commencement du xvic siècle à Saint-Aubin près Charolles, qui embrassa le protestan- tisme et passa à Genève vers 1551. M. de Rivoire de la Bâtie (3), sans faire mention de l'origine indiquée par Galiffe, s'exprime ainsi à l'article Sarrazin de La Pierre : « Si cette famille est la même que celle qui est sortie du Consulat Lyonnais, elle est originaire d'Ancône et remonte à Perceval Sarrazin, qui eut Pierre Sarrazin, marié à Philiberte Gruel, dont Richard Sarrazin, (2) J.-A. Galiffe. Notices généalogiques sur les familles genevoises, Genève, Jullien éditeur. Tome II, réédité en 1892, f° 479. (3) G. de Rivoire de la Bâtie. Armoriai du Dauphinè, Lyon, Imp. Perrin, 1867.