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temps que l'instant précis, où il s'est produit. D'autre part, ce nouveau
sismographe et le sismographe Angot se complètent l'un par l'autre,
car pendant que la pendule de l'un s'arrête au moment de la secousse,
l'autre continue à marcher. Au surplus, le nouveau système fonctionne
à Saint-Genis depuis le 15 juin. — M. Delore signale à l'attention de
l'Académie le nouveau perfectionnement photographique obtenu par
MM. Lumière et consistant à fixer le mouvement. — M. le Président
exprime le désir que MM. Lumière puissent faire une expérience de leur
découverte devant l'Académie.

   Séance du 25 juin i&ç/S- — Présidence de M. de Cazenove. — H o m -
mage fait par M. Clédat, au nom de M. Thamin : Saint Atnbroise et la
morale chrétienne au IVe siècle. (Thèse de doctorat). — M. Morin-Pons
communique quelques observations de M. Allmer, au sujet du mémoire
de M. Hirschfeld sur l'histoire du christianisme à Lyon, avant
Constantin. Il fait remarquer notamment que l'auteur s'est attaché
particulièrement à la persécution de l'an 177 et qu'il a démontré
notamment que le nombre des martyrs, ayant souffert à cette époque,
s'élève à peine à quarante ; en effet, une erreur a été commise par les
historiens, en faisant du nom, du prénom et du gentilice d'un seul
citoyen romain, le nom d'autant de personnages distincts. Enfin,
M. Allmer ajoute que c'est, avec toute raison, que M. Hirschfeld voit
l'amphithéâtre colonial dans le monument découvert-dans la propriété
de M. Lafon et que c'est bien là, quoi qu'on en ait dit, et non dans
l'amphithéâtre du Condat, qu'ont souffert quelques-uns des martyrs de
l'an 177. — M. Morin-Pons communique ensuite à l'Académie un
fragment d'inscription, malheureusement très mutilée, provenant d'une
maison de l'Ile-Barbe, récemment démolie, et dans laquelle on a trouvé
diverses sculptures, provenant sans doute de l'ancienne église de Saint-
Martin, détruite sous le premier Empire. Cette inscription, bien
gravée sur marbre blanc, paraît remonter au vi e siècle ; elle fait allusion
à la donation d'un objet précieux par le défunt, qui a dû être un digni-
taire important de l'Eglise, mais qui paraît avoir renoncé aux honneurs
du haut sacerdoce. Une interprétation de cette inscription sera donnée,
au surplus, par M. Allmer, dans sa Revue épigraphique. — M. Delore
communique une étude sur l'opération faite à Marius, cent ans avant
notre ère. Il s'agit de l'extirpation des varices et l'orateur expose dans
son travail, les transformations subies, à travers les siècles, par une