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DU CANTON DE PELUSSIN 41
même. L'église est sous l'invocation de Saint-Pierre. Le
style paraît être un mélange de byzantin et d'ogival.
Sur le territoire de cette commune, au-dessous du pic des
Trois-Dents, sur le versant qui regarde le Rhône, s'étend
une enceinte qui présente plusieurs centaines de mètres de
long sur quelques dizaines de mètres de large ; on y distingue
même une sorte d'orifice qui est connu sous le nom de
puits des Fées. Qu'est cette enceinte? plusieurs hypothèses
ont été émises; c'est toujours l'éternelle question des
époques romaine, gauloise ou même du moyen âge, où il
est difficile de démêler ce qui appartient à l'une ou l'autre.
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SAINT-APOLINAR OU SAINT-APOLINARD. — Chose singu-
lière, aucun écrit ancien ne fait mention de cette localité.
On trouve tour à tour les noms des autres communes du
canton, mais de Saint-Apolinar rien n'est indiqué, si ce
n'est qu'on le retrouve comme faisant partie de la seigneurie
ou de la baronnie de Maclas. C'était le prieur de Saint-Sau-
veur, directeur du collège de Tournon, qui nommait à la
cure. L'église est sous l'invocation de Saint-Apolinaire; en
partie du xu e siècle, elle a été transformée depuis. —Au sud-
ouest de Saint-Apolinard,existe Chassegnoles qui constituait
un arrière-fief de Saint-Sauveur. — On y voit également les
ruines d'une croix datant de 1545, qui a été mutilée par les
Huguenots.
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VÉRANNE (Farionna, Vaironna). — Dans l'appendice II
du Cartulaire de Saint-Pierre, nous trouvons la charte 116
qui ratifie une cession du seigneur Siéboud et de son épouse