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372                    NATALIS KONDOÃ

de la céramique. Les documents anciens font défaut, ceux
du Moyen Age et de la Renaissance sont peu explicites ; il
faudrait des recherches très spéciales, que l'auteur n'a pu
entreprendre. Dans un autre ouvrage, Les Potiers de terre
italiens à Lyon au XVIe siècle, Rondot serre de plus près son
sujet. Il nous fait connaître les potiers florentins qui intro-
duisirent à Lyon, au commencement du xvi e siècle, la
fabrication de la faïence émaillée et décorée. Plusieurs pièces,
fabriquées à cette époque, ont été conservées; elles sont des
plus remarquables et ornent les musées de Lyon, du Louvre,
de Sèvres et de rares collections particulières. Il résulte des
recherches de N. Rondot que la faïence de Lyon est assez
difficile à déterminer. Il y a eu dans les environs, aux xvn e et
xvm e siècles, notamment à Givors, à Grigny, à Meillonnas,
à Roanne, des fabriques de faïence polychrome, dont les
produits se confondent facilement avec la faïence de Lyon.
  Nous compléterons cette longue nomenclature des
ouvrages sur l'art à Lyon, en mentionnant quelques études
de proportions moindres, mais qui, par leur documentation,
toujours puisée aux sources, sont néanmoins utiles à con-
sulter. Ces études ont pour objet les relieurs de livres, les
peintres sur verre, l'art du bois, les cartes d'adresses et éti-
quettes.
   N. Rondot a encore publié deux ouvrages d'histoire et
de statistique se rapportant exclusivement à la ville de
Lyon : Les Protestants à Lyon au XVIIe siècle (1891) et
l'Ancien régime du travail à Lyon, du XIVe au XVIIe siècle
(1897). Dans le premier de ces ouvrages, nous trouvons
une étude sur l'influence et la participation des protestants
au commerce et aux industries d'art; il ne semble pas qu'elle
fût très considérable. Quelques historiens ont avancé que
les protestants, en 1685, étaient au nombre de 12.000 Ã