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33^ NATALIS RONDOT été distingués ne cesseront jamais d'être pour moi un vrai plaisir. » Plus tard, le prince Albert, président de la Commis- sion royale, en lui envoyant une médaille de bronze lui écrivait : « Je suis heureux de reconnaître le zèle et le désin- téressement dont vous avez fait preuve dans l'accomplis- sement de votre tâche ; je vous remercie cordialement de l'assistance que vous avez donnée à la Commission pour mener cette grande entreprise à bonne fin. » Rondot écrivit dans les journaux et les revues plusieurs articles sur cette exposition et un Rapport sur les objets de parure, de fantaisie et de goût, fait à la Commission française du jury de l'Exposition universelle de Londres, i vol. in-8. De 1848 à 1851, il avait publié, en plus des travaux que nous venons d'indiquer, de nombreuses études sur la Chine, l'Inde, le cap de Bonne-Espérance, entre autres deux notes sur l'infanticide en Chine et les colonies agricoles de Chine. Lors de ses premiers voyages à Lyon, Rondot était entré en pourparlers avec M. Paul Desgrand, chef de la maison de soies Desgrand père et fils. En 1852, il se remettait aux affaires et devenait le représentant de MM. Desgrand, à Paris. Il contribua puissamment à l'extension de cette maison en lui trouvrant de nouveaux correspondants pour la Chine et l'Australie. De 12 millions, «11853, I e chiffre d'affaires s'élevait à 20 millions en 1855 et à 28 millions en 1856. C'était en partie le résultat de la mission en Chine du jeune et actif délégué de l'industrie lainière. M. C. Lavollée, qui faisait partie du personnel de la légation de France en Chine au moment de la mission, expose en ces termes l'heureuse influence de Rondot sur le commerce lyonnais : « Pendant son séjour en Chine, Rondot avait reconnu l'intérêt que pouvait présenter- l'emploi en France des soies