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           DU MASSIF MONTAGNEUX DE PIED-FROID                   223

détache à gauche, au-dessus de la logette ou vide-bouteille,
et monte dans la direction du sommet, jusqu'à la rencontre
du sentier à talon dont nous avons parlé, puis il gravit la
pente jusqu'à la cime. A 50 mètres environ plus bas que
la cime vers un lacet, en plein bois, sur une pente rapide,
on voit distinctement des pavements ( 1 ) : ce sentier est bordé
au nord de roches naturelles émergeant du sol ; elles ont été
utilisées comme guides : au sud, la bordure est en roches
rapportées, les angles des lacets sont indiqués par des roches
naturelles ou des roches rapportées.
   On arrive à la cime du mont en laissant à gauche et au
nord des roches émergeant de plusieurs mètres au-dessus
du. sol; puis on entre dans une enceinte ou auréole en
pierres sèches de 20 mètres environ de diamètre extérieur,
couronnant le sommet.
   Au centre de l'enceinte, on voit d'abord un affaissement,
une dépression, sorte de mardelle lithique évasée qui,
peut-être, révélerait une case jadis habitée, si on faisait sur
ce point une fouille méthodique et minutieuse ; puis, deux
roches coniques accolées, posées verticalement, la pointe
visant le zénith, émergeant à l'ouest de la dépression dont
nous venons de parler, sur la corne ouest de ce bouton
lithique, on voit une cuvette informe, creusée par voie
d'éclatement; dans un délit, ou fissure de clivage de la
roche, la rainure formant déversoir est tournée vers le
sud-ouest.
  A l'est de l'auréole lithique, des roches; à l'ouest, d'autres
roches. Elles sont également coniques triangulaires, la base


  (1) Depuis, le pavement antique que nous avons vu a été emporté
par les eaux d'un violent orage et remplacé par un pavage en moellons
piqués debout, d'après la méthode moderne.