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                  MARIUS ET LUDOVIC PEN1N                   III

LE FAIRE AVEC | TANT DE BONHEUR ET D ' À PROPOS. FAISONS
CO- | NNAITRE DE PLUS EN PLUS A LA FRANCE NOS | PENSEES,
NOS VÅ’UX, NOS LOYALES INTENTI- | ONS, ET ATTENDONS AVEC
CONFIANCE CE | QUE DLEU LUI INSPIRERA POUR LE SAL- | UT
DE NOTRE COMMUN AVENIR.
  COMPTEZ TOUJOURS, MON CHER BE | RRYER, SUR MA SINCÈRE
AFFECTION.
   Au-dessous, le fac-similé de la signature « Henry ».
   Médaille, 59 millimètres; nous n'en connaissons qu'un
exemplaire d'essai en plomb.
   Trente années avant la frappe de cette médaille, une
autre pièce à la même effigie avait été gravée à Lyon. Dans
la nuit du 31 décembre au 1" janvier 1832, à 1 heure du
matin, la police lyonnaise fit une descente rue de Gadagne,
quartier Saint-Jean, et découvrit un atelier de frappe de
médailles reproduisant les traits du comte de Chambord.
Plusieurs milliers de pièces en plomb et en bronze furent
saisies. Ces médailles portaient à l'avers l'effigie du prince,
avec la légende HENRICUS V DEO DATUS, au revers,
les armes de France.



     (à suivre)                              J.   BEYSSAC