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LES 1K01S CHAPELON. « Dites un peu, auriez-vous bien le courage ••> De ni'envouyer de vi.Llageou.eu villageou, Lou sae o coùay, ima ecuella de bois, P a r d e m a n d a l'ômôna en m o n patois ? Par engreissier de potita m a r m a l y , Tandio que Jean coueharit s u s la pally? Vou l'y-a long lion que je flo lou méylîer, J e soûai trop yio par lou recoummencier. « M'opposez pas à ma requête que les sociétaires de Saint « Etienne y seraient contraires , et qu'eux seuls ont le droit de juger si je dois paver ou s'il faut me rayer du rôle. : Que Dieu me garde de choir en leurs filets, ils ont chacun < h différente caboche, et s'il fallait suivre toutes leurs opinions, « on n'en finirait avec eux que le jour du jugement >; fquen à part, y sont tou de bons prêtre « Si après toutes mes supplications, je n'obtiens pas justice de u vous, eh bien! Messieurs, je changerai ma requête en malice, « et chaque matin en me levant, j'irai de ça, de là , pour écornifler: « vous n'aurez qu'à bien vous fermer chez vous. Vous le verrez « ou le bon Dieu m'emporte. J'irai souper où j'aurai iliné et ne i. m'en irai qu'après m'ètre bien empli la panse , » Adio, Messieurs, l'aide si bien le chose. Que n'aguis p a s d'épine par de rose : A/yons la pay, et siventa vou bien Que d'aujourd'heu je vou devon plus ren. Je demande pardon au lecteur de ces longues citations, mais le style c'est l'homme et comment mieux connaître Chapelon qu'en l'écoutant parler. Voici une aventure des plus plaisantes , dont il fut le héros et dont furent victimes les prêtres sociétaires île Saint-Etienne et le curé de Villars. petit bourg aux environs. Je la crois authentique et la tiens de M. de la Tour-Varan qui, lui môme , l'a entendue raconter par l'avant dernier curé de Villars , un des successeurs