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446 AMPHITHEATRE DE FOURVIERE est inaccessible. Mais, en revanche; j'ai pu mesurer facile- ment, sur des substructions, des parties invisibles dans un monument complet. C'est ainsi que j'ai reconnu que toutes les parties des rayons, qui étaient comprises entre les deux mêmes précinctions, avaient la même longueur. L'obser- vation de M. Aurès n'est donc qu'un cas particulier de la mienne. Il n'est pas hors de propos de montrer ici que les archi- tectes qui ont construit les amphithéâtres pouvaient con- naître, aussi bien que nous, les principales propriétés des sections coniques. Il faut bien admettre que ces hommes d'élite, qui ont rempli leur mission avec tant d'habileté, n'ignoraient pas ce qu'on avait enseigné, sur les sections coniques, à l'école d'Alexandrie. Or, je trouve dans le livre V d'Apollonius, un théorème qui n'est autre chose que ce que nous appelons l'équation de l'ellipse. D'après ce théorème, le carré de l'ordonnée B G (quadratum ordinata) est égal au double du trapèze A G H E formé de la manière suivante : A F, perpendiculaire au i - i - ** r grand axe, est égal a 2 — (erectum axis), D E joint le centre D au mi- lieu E dé A F, et B G est l'ordonnée du point B (fig. i ) . Si on appelle x la distance de l'ordonnée au centre D, le double de la surface de ce trapèze est égal à — (a 2 — x 2 ). Par conséquent, d'après Apollonius, y2 = - ^ (a 2 — x s ), ce que l'on peut i l écrire - = L L. i_ b a * D'où l'on conclut immédiatement que, si d'un point