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DE I496 A 1896 29 aux besoins du luxe et du bien-être, s'élèvent et peu à peu les hauts fonctionnaires et les riches financiers désertent pour le quartier Bellecour le quartier Saint-Jean. A la suite de ces importantes modifications, et de la prépondérance de plus en plus grande acquise par la ville de la rive gauche de la Saône, où la population est trois trois fois plus considérable (1), l'axe des entrées solennelles est déplacé. Non seulement des changements sont apportés à l'itiné- raire que les voyageurs arrivant du sud doivent suivre pour 1562 par le baron des Adrets. Archives, 1573, BB, 91. — Rue Boissac ouverte en 1659. (1) L'Almanach de Lyon, année 1759, donne un recensement de la population qui montre la prépondérance acquise par la ville commu- nale sur l'ancienne ville épiscopale. Voici les chiffres par paroisse. RIVE DROITE RIVE GAUCHE Saint-Paul 13.680 Saint-Nizier 43.980 Sainte-Croix 4.530 St-Pierre St-Saturnin.. 16.620 Saint-Georges 3.460 La Platière 8.220 Saint-Pierre-le-Vieux.. 2.040 Saint-Vincent 5.820 Vaise 900 Ainay 7.260 2 Saint-Just -520 81.900 Saint-Irénée 1.020 Fourvière 180 28.330 La Guillotière avait à cette époque 4.890 habitants, et en comptait seulement 1.500 lorsque le Consulat acheta en 1705 la juridiction de ce faubourg créé en 1701. Cette population totale de la ville du Lyon, évaluée en 1759 à 110.000 habitants, était réduite en l'an XIII, après les tristes désastres de la Révolution, à 94.000, Almanach de Lyon, an XIII. Et cependant elle n'avait fait que s'accroître pendant toute la seconde moitié du xvme siècle.