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                     D I496 A 1896
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le cortège officiel se forme suivant l'ordre des préséances
fixées par l'usage.
   Antérieurement au xix e siècle, un seul souverain venant
du nord n'a pas passé par la porte de Vaise. C'est LouisXIII,
en 1639. Il arriva par le plateau des Dombes et entra par
la porte Saint-Sébastien. Il est probable que la Grand'Côte
fut malaisée à descendre, car la tentative d'une nouvelle
entrée de ce côté ne fut pas répétée.
   L'explication de cet essai d'une nouvelle route pour le
cortège me semble être que le Consulat voulait montrer
au Roi et au cardinal de Richelieu le nouveau quartier qui
se créait au bas de la côte Saint-Sébastien et vers les
Terreaux.
   Les modifications successives introduites dans l'itinéraire
des entrées solennelles ne sont, en effet, basées que sur
les transformations subies par la ville. De telle sorte qu'en
assistant aux réceptions solennelles des princes, qui vien-
nent à Lyon, soit poury séjourner soit pour y transiter, on
constate inévitablement les transformations de la cité. C'est
le tableau que je viens mettre sous vos yeux.
   Il est intéressant de suivre le développement de la ville
de Lyon. Elle naît simple bourgade au pied de la colline
de Fourvière avec les paroisses Saint-Paul, Saint-Pierre-
le-Vieux et Sainte-Croix ; s'étend vers le sud où se forme
le faubourg Saint-George sur les terrains de l'ancienne
Commanderie, dite plus tard bailliage Saint-George, et se
prolonge au noid jusqu'à Vaise; franchit ensuite la Saône,
et, dans un mouvement d'expansion constant de l'ouest à
l'est, couvre la presqu'île jusqu'à la rive droite du Rhône.
Et voici que de nos jours une ville nouvelle apparaît sur la
rive gauche du fleuve !
   Antérieurement au xvn c siècle la cité principale, la cité