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D I496 A 1896 E 115 « interprété et suivi de la naissance d'un fils qui a été, en « son temps, un lion pour le courage et le plus grand prince « de la terre (1). » Les figures de ces deux lions sont représentées dans le volume publié, en 1623, chez Julliéron, imprimeur delà ville, avec de nombreuses illustrations, et renfermant sous le titre « le soleil au signe du lion », le récit officiel de l'entrée du roi Louis XIII et de la reine Anne d'Autriche. Il est juste de noter que ces riches présents en orfèvrerie et en soierie ne dispensent pas d'envoyer pour les princes et leur entourage des confitures de Gênes ou d'Espagne, des muscades confites, des vins, etc. (2). Il y ajoute, au xvme siè- cle, des provisions plus substantielles « poissons des lacs de Genève et du Bourget, venaison » (3) ; ou encore, parce qu'elles sont à la mode, des corbeilles de fleurs artifi- cielles (4). Je note aussi les torches en cire blanche. (1) Archives, BB, 161, 162. Par suite d'une réclamation des personnages qu'on avait oublié de mentionner dans le volume de l'année 1623, une seconde édition fuî publiée en 1624. Voir pour les peintres et les orfèvres cités, les études de M. Natalis Rondot : Les peintres de Lyon du xiv« au xvme siècle, Paris, 1888 et les orfèvres du XIVe au XVIIIe siècle, Paris, 1888. Il est étrange qu'après le règne éclatant .de Louis XIV « le roi Soleil », on n'ait pas rappelé, comme une prédiction, le souvenir évoqué en 1622 pour Anne d'Autriche du songe fait par le père d'Alexandre le Grand. (2) Archives, CC, 1013, 1087, 1098, 1305, etc. Les pièces justificatives que Vital de Valous a jointes au récit de l'entrée solennelle de Charles IX en 1564 fournissent un exemple des pièces de la comptabilité municipale relatives à ces cadeaux. (3) Voir l'entrée solennelle de Dom Philippe, infaut d'Espagne, en 1744. (4) Des corbeilles de fleurs artificielles figurent dans les présents envoyés à la princesse de Conti, en 1630, à Madame de France, en 1749, à la comtesse de Toulouse, en 1750.