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D 1496 A 1896 E 377 d'Algérie, place des Terreaux, rue Lafont, place de la Comédie. A 3 h. 1/2, revue au Grand-Camp, départ : rue Impé- riale, place des Cordeliers, pont Lafayette, quai Castellane, quai d'Albret, avenue Vaïsse, le Parc, Grand-Camp. Retour : allée de ceinture, avenue Vaïsse, quai d'Albret, pont Morand, rue Puits-Gaillot. Cette promenade n'est-elle pas une véritable corvée ? D'autre part, la Municipalité n'a-t-elle pas le devoir, puisqu'elle veut rendre populaire l'hôte qu'elle reçoit, de satisfaire à la curiosité du plus grand nombre possible d'habi- tants, et le souci de ne pas se montrer partiale pour tel quartier, pour telle rue ? La presqu'île Perrache (1) est visitée par la duchesse de Berryen 1829, par le duc d'Angoulême en 1830. Le duc d'Orléans arriva par le pont de la Mulatière récemment ouvert au public, auquel on donna le nom de pont d'Or- léans (2). Le prince président Louis-Napoléon, en 1852, descendit à la gare du chemin de fer de Saint-Etienne, sur la chaussée Perrache. Enfin l'ouverture de la gare du chemin de fer de Paris-Lyon favorise la cité méridionale, partie de la ville le plus souvent parcourue désormais par les cortèges officiels. (1) La presqu'île Perrache, dont les travaux durèrent longtemps, fut toujours un objet de curiosité. Les plans de Lyon montrent toutes les vicissitudes que le projet a subies depuis le plan publié en 1772 chez Daudet et Joubert, dans lequel figure encore l'Ile Moignat et où la villes'étend seulement jusqu'au cours Perrache. De nombreuses usines et une prison y furent construites pendant la Restauration. (2) Décret du 2 décembre 1830. Ce pont avait été construit pour le chemin dç fer de Saint-Etienne à Lyon.