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228 HENRI HIGNARD m'est fort attaché. Je n'ai pas pu aller voir encore M. de Bertoz depuis que je sais son adresse, mais j'y irai un de Ces jours. J'ai eu de grandes félicitations de M. de Pran- dières et de M. Ferrand de Missol ; je suis vraiment trop heureux, j'ai une société nombreuse qui m'est attachée, qui m'excite, qui m'encourage, et si je n'y répondais pas, je serais bien coupable. Je suis reconnaissant à M. Grandperret de l'intérêt qu'il prend à moi. Pour vous, mon bon père, ma mère, je vous embrasse de tout mon cœur, et je pense avec bien de la joie que le mois de septembre approche, ce beau mois de septembre où il me sera donné de vous revoir et de vous embrasser. Quelle joie/lorsque je monterai notre petit escalier, et que je trouverai ma mère en haut. Adieu encore. Votre fils, (d suivre). H. HIGNARD.