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4S4 HISTORIQUE DE i/HOTEL-DÎEU DE MONTBRISON Ce fut alors que les religieuses de l'hôpital de Mont- brison, jugeant les constitutions de cet Ordre plus propres à les conduire à la perfection de leur état, demandèrent et obtinrent de l'archevêque de Lyon, d'y être agrégées. Marie Frollin de Saint-Ignace, et Claudine Perroy, appar- tenant à la communauté de Bourg, leur furent envoyées ; elles s'adjoignirent deux autres religieuses de Saint- Etienne, Jeanne Deverney et Marie Charpenet ; et après avoir rempli pendant bien des années les premières charges de la maison, elles retournèrent chacune dans sa com- munauté particulière. 4759. — Réunion de l'hôpital de Sury à celui de Montbrison. 1789. — Les bâtiments de l'hôpital sont relevés sur de plus vastes plans. 1792. — 15 octobre (23 vendémiaire an Ier). Les reli- gieuses hospitalières sont arrachées à leur clôture et jetées dans les prisons de Feurs. 4796. — 25 décembre (25 nivôse an V). Les deux hos- pices sont réunis sous une même administration. 1862. — 22 septembre (5me jour complémentaire an X). Les religieuses hospitalières rentrent dans (l'hôpital et donnent de nouveaujeurs soins aux pauvres malades. 1804. — 14 novembre (23 brumaire an XII). Instal- lation des sœurs Saint-Charles à la Charité. Jeanne Lefort, première supérieure. Jusqu'à cette époque, la Charité avait été régie par des filles laïques à qui on donnait le nom de gouvernantes. 1805. — 23 mars (2 germinal anXII). Décret de fem- pereur|Napoléon, qui nomme l'Impératrice mère protec- trice des sœurs Hospitalières e* des sœurs de la Charité, dans toute l'étendue de l'Empire français. PARA, aumônier de l'hôpital.