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c POÉSIE PUR AMOUR Après avoir cueilli quelques fleurs au buisson, Elle admire, en silence, un oiseau qui butine ; Puis accourant à moi, l'adorable lutine, M'offrira de ces fleurs la petite moisson. J'écoute avec plaisir la naïve chanson Qu'elle sait moduler, d'une voix argentine. Sa caresse est toujours sympathique, enfantine : Les notes de nos cœurs vibrent à l'unisson. L'azur de ses beaux yeux me fait rêver d'un ange ! Je la vois s'élancer de l'auguste phalange, Ses longs cheveux bouclés ondulant au zéphir. Dans nos doux entretiens, elle me dit : « Je t'aime. » A ces mots, je palis, et me sens tressaillir : Cet aveu de ma fille est le bonheur suprême ! A. BERGER, 16