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470 que ces communes soient les seules de notre province s qui recèlent des richesses métalliques sous leur territoire. Le savant Cochard nous en a indiqué à O d e n a s , à T a r r a r e , à Chambost, à Givors, à L o i r e , à Longes, à Ampuis, à Con- drieu, etc. Comment se fait-il que nous laissions enfouis, sous notre sol, des trésors que la nature y a déposés d'une main si libérale ? Les mines de houille sont l'objet d'un autre Mémoire de Cochard, communiqué en 1815. Il résulte des recherches de notre confrère, que ce fut près de St-Elienne que commença, en F r a n c e , l'extraction de ce précieux combustible. Plusieurs autres mines de ce genre furent tour à tour entreprises et abandonnées à Odenas, à Ste-Paule, à St-Cyr-Iès-Ste-Colombe, sur les montagnes de Tarare, à Courzieu près de la Girau- dière. Pourquoi néglige-t-on de sonder ces m i n e s , pour les mettre en valeur, au cas où leur extraction offrirait des avan- tages ? Avons-nous surabondance de cette matière destinée à suppléer la pénurie toujours croissante du bois de chauffage et de laquelle dépend tout l'avenir de notre industrie? Les recherches de statistique avait un grand attrait pour no- tre Cochard; il y voyait les moyens d'améliorer l'avenir, en exposant le présent et rappelant le passé. Ce fut dans l'intérêt de la statistique, qu'il fit, en 1816, un voyage de Ste-Colombe à Annonay, en passant par Si-Etienne et traversant le Mont-Pilat. La relation curieuse et pittoresque de cette excursion vous fut communiquée en 1818. Il y exposa des détails_, alors peu c o n n u s , sur l'industrie qui anime Gi- vors, Rive-de-Gier, surtout St-Etienne s u r n o m m é , a j u s t e titre , le Manchester français. Il vous fit connaître, en 1820, les travaux de statistique iné- dits, laissés par M. Messance, secrétaire particulier de M. de la Michodière, intendant de L y o n , en 176G. Il vous parla aussi des bienfaits de l'administration de M. Berlin, q u i , de l'intendance de Lyon passa au ministère de l'intérieur. On n'a pas oublié que c'est à Berlin qu'on doit la création de votre