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409 l'égrappage , et son digne neveu el successeur, Cochard, fut fidèle à ce précepte. En 1818, il vous fit connaître St-Romain-en-Galle , d'où sor- tent ces fruits si recherchés dont on fait, à Paris et même à l'étranger, des envois considérables,sous le nom de marrons de Lyon. Ils sont presque toujours récoltés sur des châtaigniers greffés. L'année suivante, il vous parla delà cummune de Loire, où l'on a adopté avec succès la méthode fort rare de renouveler, par la semence, les bonnes qualités de parmen- tières. En vous entretenant, en 1822, de Longes et de Trêves, Cochard vous montra l'industrie agricole, luttant contre l'in- clémence d'une atmosphère orageuse, et les résistances d'un sol ingrat. Il regretta qu'on laissât enfouies des richesses mi- nérales, décélées par de nombreux indices. La commune de Layes, dont il vous parla l'année suivante, n'est pas plus fer- tile, et les cultivateurs y sont moins industrieux. Ils vendent le peu de fourrage qu'ils récoltent, au lieu de le changer en bétail et en fumier. Je passe sous silence d'autres Notices sta- tistiques que nous dûmes aux infatigables explorations de notre confrère, telles que celles de Tupin-de-Sennones, qu'il a in- sérées dans les archives du Rhône, et plusieurs autres qui sont restées dans son riche portefeuille. Mais pourrais-je ne pas mentionner ses recherches sur les mines métalliques, qui sont, ou qui devraient être exploitées dans notre département Il vous a communiqué , en 1815 et 1817, plusieurs Mémoires- jusqu'ici inédits, sur cet important objet. Il remonte aux Ro- mains, pour trouver l'origine de l'exploitation des mines de cuivre de St-Bel et de Chessy. It en suit l'exploitation misé- rable, sous le régime féodal, jusqu'au moment où elles fu- rent cédées, avec toutes les autres du royaume, au célèbre Jacques Cœur, négociant de Lyon. Cette homme extraor- dinaire exploita dans le Lyonnais, non seulement les mines de cuivre de Chessy e t de St-Bel, mais encore celles de plomb de Courzieu, de Brullioles et de Joux ; et qu'on ne pense pas.