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               UNI-: V1LILLK MAISON LYONNAIS!-:            zj45

    Toutefois la maison rue Grenette, estimée alors 20.000 li-
 vres, était loin d'excéder le sixième de la succession qui
s'élevait au-delà d'un million de livres. Un jugement du
Tribunal civil, le 27 prairial dernier (?) établit qu'il n'y a
 nul obstacle pour envoyer Françoise Giraud en possession
de son legs. Le Directeur de l'Enregistrement et des Do-
maines nationaux est autorisé à remette à la légataire
 « tous les titres et papiers relatifs à cette maison ». Le
 18 fructidor an V de la République française. Signé Dey-
rieu, président, Gontallier, Guigoud, Glèyre aine.
   Le commissaire du Directoire exécutif près l'administra-
tion centrale du département est condamné à relâcher et à
payer à Françoise Giraud les recettes effectuées sur les loyers
de la maison. Pierre-François Rieussec était président de
la section du tribunal civil du département en Rhône, le
jugement est signé par lui et ses assesseurs : Claude-Marie
Dubost, Jean-Claude-Henri Durand, Barthélémy, Rigotier
et Etienne Bonjour, juges.
   Que sont devenus ces titres et ces papiers qui contenaient
l'histoire de la maison de Varey selon toute apparence ?
Françoise Giraud retira peut-être les arriérés des loyers,
mais les vieilles paperasses l'intéresaient moins que nous,
et elles sont probablement restées aux dossiers de l'Enre-
gistrement et des Domaines nationaux, malgré les récla-
mations de la légataire.
   Réfugiée en Autriche, Françoise Giraud épouse à Vienne
Michel Prety de Saint-Ambroise et en 1811, elle se décide
à vendre sa maison de la rue Grenette. Elle fut acquise par
Michel Donnet, ovaliste (elle portait alors le n° 86), pour
éi.000 francs (16 mars 1811), Chazal, notaire à Lyon.
  Pierre-Jean-Baptiste Donnet la vendit à Pauline-Marie-
Claire Saint-Olive, Vve du D r Alphonse-Sylvestre Roussel,