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IL Y A CENT CINQUANTE ANS 201 — propriétaire de ladite publication, — remercie ses sous- cripteurs de leur empressement à renouveler leur abonne- ment et s'engage à ne rien négliger pour se concilier les suffrages universels (sic). Il promet une exactitude scrupuleuse à ne rien omettre, une soigneuse attention à rechercher ce qui pourra plaire et un détail fidèle des nouveautés qui paraîtront. Il prend soin d'ajouter aussi : Nous nous flattons que ceux de nos lecteurs qui cultivent la poésie voudront bien contribuer à l'embellissement de nos feuilles par les productions de cet art aimable. Les poètes se le tinrent pour dit : des vers embellissent en effet les affiches de Lyon ; les sujets en sont variés : il y en a sur le Théâtre, la Peinture, l'Éternité, la Solitude, les Plaisirs de la campagne, l'Amitié et — cela va de soi — sur l'Amour. Comme dans les revues de notre époque, il s'y trouve aussi, — ce qui prouve qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil, — des énigmes, des charades, des logogriphes. Nous y avons trouvé un quatrain assez bizarre avec cette dédicace. Quatrain à M... qui demandait à l'auteur qui revenait du Broleau comment y étant allé seul et sans Dame, il pouvait être si fort content de sa promenade. Tu veux savoir quel plaisir aujourd'hui J'ai pu sur la fougère Éprouver sans bergère ; J'ai lu Newton et j'ai vu Malpertui. On ne sait plus s'amuser comme ça. Il n'en reste pas moins établi que le Broteau était alors