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202 LA PUBLICITÉ A LYON un lieu de plaisir et d'agrément où les Lyonnais se rendaient — de préférence — en galante compagnie, témoin la vieille chanson rajeunie de nos jours : Allons au Broteau, ma mie Allons au Broteau ! Le 25 janvier 1758 le Directeur des Affiches de Lyon, revient de nouveau sur l'utilité de l'organe qu'il a créé. « Nos feuilles — dit-il — ne doivent leur établissement qu'à l'empressement que nous avons toujours eu de contri- buer à l'utilité publique. Notre vue a été d'annoncer sim- plement les besoins réciproques d'un chacun et d'épargner par ce moyen bien des sollicitudes aux particuliers qui veulent vendre ou acheter. « Quand nous n'aurions que la satisfaction d'obliger une seule personne chaque semaine, nous trouverions nos cinquante-deux feuilles, nos avances et nos intentions très remplies au bout de l'année. s > Conime'on le voit les intentions étaient bonnes. Au point de vue de la publicité, les Affiches de Lyon offrent un champ si vaste, que nous nous trouvons dans la stricte obligation de limiter notre récolte. Cette récoite, nous la diviserons — pour plus de clarté — en plusieurs catégories, nous bornant à choisir dans chacune d'elles, les annonces ayant — soit dans le fond, soit dans la forme — quelque originalité et surtout celles qui permet- tront le mieux de reconstituer la vie lyonnaise au milieu du xvm e siècle. i° Demandes et offres d'emplois. 20 Produits alimentaires. — Vins. 30 Vêtements. —Tissus. — Objets de toilette. 40 Meubles et ustensiles de ménage.