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5Q0               CHRONIQUE D'ARCHÉOLOGIE

versaria mensibus februarii, aprilis, iunii et augusli et casu quo
non celebrtnlur in dictis mensibus quod distributio supradiciorum
dividatur clero sive claustro et hospitaîi ville qui obiit penultima
decembris anno domini millesimo CCCC" XL. VI. anima
eius, etc.

  MARSEILLE.    — D'un travail de M. Blancard, archiviste
des Bouches-du-Rhône, il résulte que les stèles à idoles
trouvées, il y a une trentaine d'années, dans le sol du vieux
Marseille, et qu'on avait attribuées tantôt à l'école phéni-
cienne tantôt à l'école phocéenne, n'appartiendraient pas du
tout à cette dernière ; des échantillons de pierre envoyées
de Phocée présentent, en effet, un tout autre caractère.
   — Puisque nous sommes dans le Midi, signalons la
publication à Toulouse d'un Album des monuments et de l'art
ancien du Midi de la France dont le texte est dû à la plume
de M. Emile Mâle. Rien de plus utile que ces publications
pour faire connaître et aimer dans le grand public les monu-
ments d'une région et même pour en conserver l'existence.
Il serait à souhaiter que quelque société savante ou qu'un
groupe d'hommes compétents entreprît la même œuvre
pour nos monuments lyonnais.
   Pierres gravées. — L'infatigable M. Le Blanc a commu-
niqué à l'Académie des Inscriptions un mémoire sur 720
inscriptions de pierres gravées inédites ou peu connues. Un cer-
tain nombre d'entre elles lui appartiennent ; il a relevé les
autres au Vatican, dans notre cabinet des Médailles et
même chez des antiquaires. « M. Le Blanc rappelle l'impor-
tance que les gemmes avaient dans la vie commune : leurs
empreintes servaient à valider les actes, à sceller les objets
que l'on voulait retrouver intacts. On considérait .comme
un présage funeste le fait de rêver seulement que l'on avait