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u6           LA SOCIÉTÉ D'ÉTUDES ITALIENNES

 c'est de se soustraire à l'autorité ou aux idées de ce modèle,
 en se contentant de lui emprunter simplement un sujet de
 drame, de comédie ou de livre, qu'il modifie, en le traitant,
 de la plus complète façon. Les pièces de Victor Hugo
n'ont rien de commun avec celles de Shakespeare. Et si
 Corneille a imité les Espagnols, c'est de bien loin. Évitons
donc ce grave danger où tombent les dilettanti « qui se
font un point d'honneur d'approfondir toutes les littéra-
tures passées,, présentes et à venir. » Car une telle disper-
sion intellectuelle nous empêche de former notre génie,
notre philosophie, notre idéal et notre style. En résumé,
conclut M. Dejob, « bien comprendre son génie et s'y
attacher fortement, garder ou recouvrer les vertus natio-
nales parce que la nature attache la conservation de chaque
être à l'usage des moyens spéciaux de défense ; bien com-
prendre le génie des autres peuples et régler là dessus notre
conduite, envers eux, voilà, ce me semble, la règle suprême
pour les auteurs et pour le public. » On ne saurait mieux
dire.
    Je passerai rapidement sur l'Instruction publique en France
et en Italie, où M. Dejob s'occupe des rapports existant entre
les deux pays au point]de vue des études.Je signale particuliè-
rement le chapitre traitant de la réorganisation de l'instruc-
tion publique en Italie par Napoléon et celui parlant des
éditions classiques à propos des livres scolaires de l'Italie.
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   AvecM. Emile Gebhart, écrivain aussi charmant qu'érudit,
nous revenons à la Renaissance et nous n'en sortons pas.
Ses ouvrages sur les Origines de la Renaissance en Italie et
sur l'Italie mystique nous indiquent les causes pour lesquelles
ce grand mouvement esthétique, artistique et littéraire ne