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                IL Y A CENT CINQUANTE ANS                  205

   On voudrait trouver un jeune homme, qui écrivit lisible-
ment et sût bien l'orthographe, pour écrire sous dictée. On
lui donnerait des honoraires proportionnés à l'ouvrage qu'il
ferait. Cet emploi lui serait même d'autant plus avantageux
que les choses à quoi on l'occuperait lui donneraient bien
des connaissances utiles pour le commerce. S'adresser au
Bureau d'Avis. — 30 juin 1757.

   Une fille appartenant à d'honnêtes gens cherche une
bonne condition. Elle est adroite, elle sait lire, écrire, très
bien coudre, racommoder les dentelles et a plusieurs autres
qualités qui constituent le bon domestique. Elle se flatte
de se rendre bientôt agréable et chère par ses talents et sa
douceur, aux personnes chez qui elle se placera. S'adresser
à Mme Picaudy, Marchande vinaigrière, rue Désirée. —
6 juillet 1757.

   Il se présente pour femme de Chambre, une personne
qui a demeuré plus de trente ans en cette Ville. Si elle ne
trouve point de place, elle souhaiterait entrer dans une
maison Religieuse. S'adresser rue de Flandres, vis-à-vis la
petite Notre-Dame, chez Marchon, ouvrier en bas de soie. —
Mercredi 17 janvier 1757.

   Un officier demande pour domestique un jeune homme
qui sache raser, friser et accommoder, même qui entendit
un peu la cuisine, sut mener la chaise et avoir soin des
chevaux. Les gages seront proportionnés au mérite. S'adres-
ser à M. de Fondras, rue Tramassac. Maison Guèrin, au
premier étage. — Mercredi 9 février 1757.

  Une dame âgée de trente ans, de bonne famille et de
bonnes mœurs, souhaiterait entrer en qualité de Dame de
Compagnie, dans quelque bonne maison, plutôt à la Cam-