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BIBLIOGRAPHIE 2O7 sans réplique, qu'Avitacum n'a pu exister que sur les bords du lac d'Aydat. Et cette opinion, nous n'en doutons pas, sera partagée, non seulement par les lecteurs de son intéressante étude, mais encore par tous ceux qui auront pu, comme nous l'avons fait, reconnaître sur les lieux mêmes, combien la description que nous a laissée Sidoine Apolli- naire d'Avitacum et de ses alentours, s'applique exactement au paysage qui avoisine Aydat et son lac. LES INONDATIONS DU VIVARAIS, DEPUIS LE XlIIe SIÈCLE. Prédiction et historique de celle du 22 septembre 1890, avec 17 gravures, par Henry VASCHALDE. —• Aubenas, imp. Robert, in-8°, 1890. Les grands cataclysmes de la nature réveillent naturellement le sou- venir des fléaux qui les ont précédés. Il en a été ainsi de la terrible inondation qui a ravagé le département de l'Ardèche, le 22 et le 23 septembre 1890. Jamais les habitants de l'ancien Vivarais n'avaient subi de pareils désastres ; jamais on n'avait compté autant de victimes ; à aucune époque on n'avait éprouvé des pertes plus grandes. Mais, comme tou- jours, ces grands malheurs ont provoqué d'admirables élans de charité. Partout, dans ce but, on a organisé des souscriptions, des fêtes, des concerts, et c'est aussi pour venir en aide à ceux dont le fléau avait consommé la ruine, que M. Vaschalde a publié, pour être vendu au bénéfice des inondés, le volume que nous signalons à l'attention de nos lecteurs et dans lequel il nous fait non seulement le récit de la dernière inondation, mais aussi celui de toutes celles qui ont ravagé précédem- ment le Vivarais. A cet égard, il est bon de remarquer que plusieurs des inondations, dont l'auteur nous rappelle le souvenir, ont fait sentir aussi à Lyon leurs effets désastreux. Chaque fois que le Rhône a ravagé ses bords, il a aussi inondé notre ville. De ces débordements, les plus terribles, parmi les plus anciens, sont ceux de 1362, de 1476, et surtout celui du mois de décembre 1570. Indépendamment du récit que nous ont laissé