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88             CHAZAY-D'AZERGUES EN LYONNAIS

du côté de l'orient par une porte pratiquée au rez-de-
chaussée dans une grosse tour carrée (5), de là on entre
dans une avant-cour à peu près triangulaire, ayant à
l'orient une autre porte d'entrée pour la seconde cour, au-
dessus de laquelle sont les prisons, qui se trouvent au pre-
mier étage d'une tour à l'orient, et tout à côté la salle
d'audience. Toutes ces masures sont dans le plus déplorable
état, et il est reconnu qu'il serait avantageux de les abené-
viser (6).
   Par suite de ce rapport, le cardinal décide d'abenéviser
à M. de Saint-Michel, qui le demande, toutes ces masures,
au prix annuel d'un bichet et d'un coupon de froment (7).
Ce fut sur ces ruines que fut bâti, en 1827, le pensionnat
des Sœurs Saint-Charles. Ces mêmes masures furent ven-
dues par le sieur Jean de Saint-Michel, en 1771, à Claude
Chapolard, charpentier, fils de Antoine Chapolard, maître
maçon (8).
   Le sacristain, qui restait toujours indépendant du curé,
était, en 1754, Barthélémy Vautherin. Il reconnaît devoir
annuellement au couvent d'Ainay 59 sols et 6 livres de cire,
au jour de la Saint-Martin ; cette redevance datait des temps


   (5) C'est la tour carrée qui donne sur le jardin des Sœurs, et qui
porte actuellement un balcon.
   (6) Papiers Simiand à Chazay. — Cette porte est la poterne qui
existe encore A l'orient et qui sert de passage, et à l'écoulement des
eaux de la cour du château. Quant aux prisons elles étaient situées à
droite de cette poterne, dans la tour ronde qui existe encore sur la
façade.
   (7) Papiers de M. Simiand, à Chazay.
   (8) Papiers de M. Simiand, à Chazay. — La famille Chapolard, qui
existe encore à Chazay, est très ancienne dans le pays et dit avoir des
actes du xvic siècle où elle serait nommée.