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206                          BIBLIOGRAPHIE

autrement qu'eu théorie pure, nos anciennes institutions du Moyen
Age-
   Ces quelques observations suffisent pour révéler à nos lecteurs que
rien n'a été négligé par l'auteur pour faire revivre, sous tous ses
aspects, l'histoire de Vollore et de ses environs. C'est là un travail
bien complet, bien étudié, et qui se distingue surtout par ce rare
mérite de ne pas intéresser seulement les habitants du pays, dont il
renferme les annales, mais encore tous ceux qui aiment à suivre, dans
les contrées les plus diverses,, la marche des événements historiques et
à comparer, entre elles, des institutions et des coutumes, qui n'ont pu
vivre si longtemps, que parce qu'elles étaient en complète harmonie avec
les idées et les mœurs des temps qui les avaient vu naître.




AVITACUM. ESSAI DE CRITIQUE SUR L'EMPLACEMENT DE LA VILLA DE
  SIDOINE APOLLINAIRE, par l'abbé G. Régis CRÉGUT. — Clermont-
  Ferrand, imp. Bellet et fils, in-8°, 1890.


    Cette étude de topographie historique n'offre pas à nous, Lyonnais,
un intérêt moins grand qu'aux habitants de l'Auvergne. Né à Lyon, où
il séjourna de longues années, Sidoine Apollinaire possédait aussi, en
Auvergne, du chef de sa femme, Papianilla, fille de l'empereur Avitus,
une maison de campagne, dont il s'est plu à nous décrire tous les
agréments, mais sans en préciser nettement la situation.
   De là, depuis trois siècles, un débat entre les étudits, sur l'empla-
cement d'Avitacum. Quatre opinions ont été émises sur ce sujet, dont
l'une, assez étrange, plaçait la villa du poète sur les bords du lac de
Genève.
   De nos jours, on n'hésitait plus guère qu'entre le lac Chambon et
celui d'Aydat. A vrai dire, le doute n'était guère permis, quand on
avait visité les deux localités. Mais, comme de bons esprits persistaient
néanmoins à placer Avitacura sur les bords du lac Chambon, l'auteur a
voulu en finir, une bonne fois, avec cette controverse. Et s'appuyant
successivement sur l'autorité des anciens historiens, sur la tradition, sur
l'étymologie du nom d'Aydat, et la topographie locale, il démontre,