page suivante »
LE POÈTE
BÉRENGER DE LA TOUR
ET SES Å’UVRES O
E « Chant éUgiaque de la Republique, sus la mort
de hault et magnanime prince, François premier
de ce nom, Roy de France », commence ainsi :
Si les souspirs, qu'en l'air j'ay espandus,
Et mes regretz, estoient bien entendus,
Je ne croy point, qu'Africains et Tartares,
Noirs Indiens, et toutes gens Barbares,
N'eussent leur part du dueil qui enveloppe
Le triste cœur de ma grand mère Europe :
Causant, helàs (ô sort qui trop nous pince)
La triste mort de son redouté prince
François, premier qui en ce monde abject,
Porta le nom du Peuple à luy subjet,
Sus plourez donq, Orateurs et Poètes,
Plourez ce Roy, et ses mœurs tant honnestes :
(*) Voir la Revue du Lyonnais d'Août 1S91.