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                              BIBLIOGRAPHIE.                              563
          Baptême qui, lavant la tache originelle.
          ]\ous purilie aux Ilots de source fraternelle,
          Et, dépouillant nos coeurs de tout impur levain,
          A l'amour d'ici-bas prête un cachet divin
          Viennent, viennent ces temps d'heureuses destinées
          Où tant de nations au malheur condamnées
          Verront briller enfin sur le zénith du ciel
          De leur rédemption le signe officiel !
          Alors les rêves purs (fui dérident les lèvres
         Succéderont aux nuits de délirantes fièvres,
          Et, brisant le boisseau sur le talent jeté,
          Où l'on disait ténèbre, on répondra clarté !!!
  Ailleurs, prêtez l'oreille aux accents que l'inspiration du poète sait trou-
ver pour chanter )a majesté de Dieu :
               Gloire à celui qui n'est qu'essence !
               Gloire au seul vrai ! gloire au seul beau ;
          Tout s'éclaire au foyer de son Intelligence ;
               Tout corps se crée à sa substance ;
               Tout prend une âme à son flambeau 1
                La Terre à l'homme ; — à Dieu, l'espace ;
                A Dieu, l'immensité du Ciel ;
          A Dieu, tout ce qui dure ; — à nous tout ce qui pas.-c.
               Nous mourons, il est Immortel !
          C'est lui dont la parole a fécondé l'abîme.
          Il veut, et le jour naît ; la Matière s'anime ;
          Les sphères par milliers peuplent les Cieux géants :
          Et, désertant des Monts les fumantes épaules,
          Dans leurs bassins, creusés sous les glaces des Pôles,
                     Tombent les Océans.

          Sur tout ce qui respire il étend ses conquêtes,
          Il voit comme un Néant les mondes déployés.
               Et les Nuages des Tempêtes
               Sont la poussière de ses pieds.
          Oh ! pour porter mon âme aux voûtes immortelles
          Amour, embrase-la; Foi, prête-lui les ailes.
          Je doutais... je m'incline. —-Insensé qui ne croit
          Que ce qu'il voit des yeux et peut toucher du doigt.'
          Insensé qui, fouillant dans les Saints Tabernacles,
          Un scapel à la main dissèque les Miracles ;
          Et, voulant tout soumettre à son grossier compas.
          Ose nier le Dieu qu'il ne s'explique pas !. •.
   Dans celle pièce, Doule cl Foi, entendez parler le philosophe spirilualislc,
If médecin qui ne s'est pas laissé déborder par la matière :
          Car Dieu ne laisse point, scellée an cimetière.
          L'âme, cet œil de feu qui perce la matière,
          Et qui nous éclairant, quand le zénith est noir,
          Illumine nos jours des rayons île IVspoir.
          Le sceptique endurci, niant tout par système,
          D'arguments captieux, en vain, brode son thème
          Pour me promer que tout à la mort doit finir :
          Il est au tond de nous une secrète essence,