Revue du Lyonnais » série 2 - n°12 ( 1856 ) » pp.086

86                    LES TROIS CHAPËLON.
11 rappelle çà et là, par la vigueur du coloris et le sans façon de
l'expression, la manière de Juvénal ou mieux encore de Régnier.
Comme peinture des mœurs du temps, on peut dire, sans crainte
de se tromper, que cette description a dû être, pour les contem-
porains, d'une désolante vérité.

   Tels furent les trois Chapelon dont la renommée n'a jamais
franchi les limites de leur pays natal ! Si l'on venait à taxer d'exa-
gération, ou tout au moins de patriotique enthousiasme, cette
étude critique de leurs œuvres, je dirais au lecteur que l'incré-
dulité ferait sourire : ouvrez le livre et lisez.
                                          Gin DE Là GRVE.