page suivante »
S 29 plus curieux, sans contredit, et l'un des beaux également par soe exécution graphique, est lecippe d'une jeune femme nommée Blan- dinia Marlicla, qui fait lire l'inscription suivante (1). '• D ET M M E M €>' R I A E . AE T E RN BLANDINIAE. MARTICLAE. PVEME I N N O C E N T I S SI MAE. OVAE . VIXTT ANN. XY1H. M. VIII. D. V. POMPE IVS CATVSSA. CIVES. SEQVANVS. TEC TOR. CONIVGI. INCOMPARABILI ET . S I R I . BENIGNISSIME . QVAE . ME CVM . VIXIT. AN. V. M. VI . 3. XVIII S I N E . VLA. C R I M I N I S . SORDE. VIVS S I B I . ET. C O N I V G I . PONENDVM. CV RAVIT. E T . SVB. ASCIA. DEDICAVIT TV. QVI. L E G I S . VADE. IN APOLINIS LÀVARI. QVOD. E G O . CVM. CONIV GE .FECI . VELLEM . SI . ADVC. POSSEM Ce monument, intéressant sous bien des rapports, mériterait un commentaire plus complet que celui qu'il m'est possible de lui don- ner ici. Je laisse à d'autres le soin d'interpréter la formule bizarre et insolite qui termine, d'une manière assez burlesque, une épitaphe d'ailleurs touchante dans sa simplicité. Je ne ferai remarquer que ces mots : VADE IN APOLINIS LAVARI, lesquels, s'ils n'ont pas un sens mystique, inintelligible pour nous, supposent qu'il y avait dans notre ville des bains portant le nom d'Apollon, peut-être comme désignation de l'enseigae qui les indiquait au public, ou bien parce- (l) Sous le u°IjXHdansla Notice do M. Arlaud, mais placée aujourd'hui au u° XLVI.