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237 M. Foyatier vient d'être chargé par M. le maire de la statue du major Martin. Espérons qu'il se vengera cette fois, sans doute, et rappellera qu'il fut l'auteur de Spartacus. Mais, on en conviendra avec nous, après le fâcheux essai qu'on venait de faire du ciseau de M. Foyatier, il eût été convenable de de- mander au concours l'artiste auquel on devait confier la nou- velle statue. On eût par ce mode-là encouragé quelques jeu- nes artistes de la province. M. Lepind, sans attendre le con- cours, avait fait, il y a deux ans,une statuette de Jacquard. Elle se distingue par la bonhomie et par une naïveté de pose qui rappelle tout-à -fait notre modeste concitoyen. Un jeune artiste de notre ville, M. Noyé a cherché à rendre, à l'aide de la gra- vure sur bois, l'esprit et l'ensemble de cette œuvre; et nous donnerons son travail dans notre prochaine livraison , de préférence à la statue de M. Foyatier. F.-Z. C. 0uiictttt biblia^rapl)*tifur. EXAMEN OFFICIEL DES EAUX POTABLES PROPOSÉES POUR UNE DIS- TRIBUTION GÉNÉRALE DANS LA VILLE DE LYON; faite par une Commission composée de MM. POLINIÈRE, président, TAEAREAC, JOCRDAN, FOURNET, EINEAU, BUISSON et IMBERT, secrétaire-rapporteur. RAPPORT FAIT A LA SOCIÉTÉ DE MÉDECINE DE LYON SUR L'OU- VRAGE DE M. LE DOCTEUR ALPHONSE DUPASQUIER RELATIF AUX EAUX DE SOURCE ET AUX EAUX DE RIVIÈRE. Le procès entre les eaux de source et les eaux du Rhône semble loucher à sa fin. Les petites sources ont raison contre le grand fleuve. Tout ce que M. le docteur Dupasquier avait établi, dans sa comparaison entre les eaux rivales, se trouve confirmé par les travaux d'une Commission spéciale, ainsi que par les expériences de la Société de médecine de Lyon. Si jamais question plus importante ne s'agita pour notre ville, il faut convenir aussi que jamais discussion ne fut plus so- lennelle et plus soigneusement approfondie que celle-ci, puisque tous les hommes compétents de la cité ont été appe- lés à y prendre part. Notre vieux Rhône, si redoutable et si grondeur parfois, doit donc se tenir pour vaincu. On lui re- proche de se troubler lorsque les pluies arrivent ou que les neiges fondent, d'offrir une température singulièrement va- riable, une saveur parfois fade et terreuse, et, — conséquence des défauts précités, — de devenir, à certaines époques, inca-