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S38 On connaît aussi, sur un monument lapidaire, l'indication de vas- cularii qui travaillaient sur le bronze : AERARI. VASCLam (i). Cette manière de syncoper pa'r la suppression du second V» peut s'observer fréquemment chez les écrivains et sur les monuments, soit dans ce même mot, soit dans quelques autres analogues : on en retrouve un exemple tout-à -fait identique dans cette inscription du Musée de Vérone, publiée par M. Raoul-Rochette, qui la donne com- me inédite (2) : L. ESOTERICHVS VI. YIR. ARGENT VASCLARIVS Ajoutons qu'une inscription, gravée sur un sarcophage fort re- marquable et fort connu, nous fait voir une autre abréviation qui a fort embarrassé quelques savants ; je n'en rapporte que les deux lignes qui ont trait à mon sujet : Q. CRITONI. o. L. DASSI [ SCALPTORIS. VCLARI (3). Dans ce dernier mot VCLARI, Mura- tori voyait une abréviation de Vin CLARISMWH (4) ; Oderico pro- posait de lire VELARI, ou VELABRI (5); Marini enfin, avec cette sagacité qui le distinguait, reconnut la véritable intention de ce mot abrégé, et y vit la dénomination technique de VasCwLARI ou Y as- CLARI (6) ; il a été suivi, avec toute raison, par MM. Orelli (7) et Raoul-Rochette (8). Dans notre épitaphe lyonnaise, à laquelle il est temps de revenir (1) Maffei (Mus. Veron., p. CCXCI, 9) et Oderic [Disserl. p. 61) ont écrit ERARI ; M. Raoul-Rochette qui a copié lui-même l'inscription à Rome, à Saint- Paul, hors des murs {Lettre à M. Schorn, p. 65), a lu AERARI. (2) Lettre à M. Schorn, p. 72. (3) Fabretli, le premier, je crois, qui ait publié cette inscription (Inscript, domest., pp. 17, 75), avait luVILARI. (4) Nov. thés.,tom. II, p. CMXLVIII, 9. (5) Dissert., p. 7 1 . (6) Iscriz. Alb., p. 110, not. (7) Inscript, lot. sel, tom. I, p , 4 2 7 , n° 2457, et tom. II, p , 265, n° 427&; en dernier lieu, M. Orelli semble douter, (8) Lettre a M. Schorn, p. 65.