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    —M. Collombet vient d'ajouter aux précédents volumes des
OEuvres de saint Jérôme, traduites par lui et par son colla-
borateur et ami, M. Grégoire, un 7 e volume, qui renferme
le Livre des Hommes illustres du célèbre Père de l'Eglise, et
un livre semblable, par Gennade, prêtre de Marseille, puis
un autre par saint Isidore, évéque de Séville. Gennade et
Isidore sont les continuateurs de saint Jérôme, et ces pré-
cieux essais de biographie, réunis ainsi, embrassent une p é -
riode de 600 ans.
    Le traducteur a jeté d'amples commentaires sur les don-
nées de l'original, données un peu sobres, mais fort pré-
cieuses pour l'histoire et pour l'étude de l'antiquité. Les pas-
sages les plus importants ont été l'objet d'études spéciales et de
 savantes dissertations de M. l'abbé Greppo, vicaire général
 de Belley, et dont l'honorable collaboration est appréciée
des lecteurs de la Revue du Lyonnais. Ces dissertations rou-
 lent sur des chapitres intéressants, tels saint Luc envisagé
 comme peintre, Tatien et Clément d'Alexandrie considérés
 surtout sous le rapport scientifique. Or, on sait que ces deux
 hommes sont infiniment érudits, et que la science et l'élo-
 quence aussi peuvent largement puiser dans leurs Å“uvres.
 Nous parlerons plus tard des autres dissertations, qui, avec
 celles-là, ont été réunies en volume, et tirées à cent exem-
 plaires.
    —L'Eloge historique de Jacquard, est une biographie assez
 complète et qui ne manque pas d'intérêt. M. le comte de For-
 Us a vengé la mémoire de Jacquard, et montré qu'il trouva
 par les combinaisons seules de son génie la merveilleuse
 pédale.
    A côté de cet Eloge, il en a paru un autre, qui fut couronné
 en 1837 par l'Académie de Lyon, et qui est de M. Louis Bon-
 nand. Le Courrier l'a donné presque en entier, et il doit être
 publié prochainement, croyons-nous. Cette biographie ren-
 ferme des particularités attachantes et d'utiles considérations
  sur les fabriques de soie.
     —M. J.-B.-M. Nolhac vient de publier un mémoire intitulé :
  De la Hache sculptée au haut de plusieurs monuments funèbres
  antiques, et des mots SCB ASCIA DEDICAVIT, ou DEDICAVERDNT, qui
  terminent les inscriptions gravées sur les monuments. Nous
  en parlerons dans notre prochain cahier, ainsi que d'un in-
  téressant travail de M. l'abbé H. Greppo, travail qui accuse
  de nombreuses recherches, et qui a pour titre : Des premiers
  chrétiens ,ous Nérons Domitien, etc.