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pable de satisfaire aux exigences hygiéniques ainsi qu'aux
usages industriels. Il va sans dire que les eaux de source bril-
lent par les qualités contraires : limpidité constante^ tempé-
rature égale, saveur toujours agréable et, conséquemment,
aptitude à remplir toutes les conditions désirables.
   Un seul doute est venu à l'esprit des membres de la Com-
mission spéciale, nommé parla Préfecture. Ils se sont deman-
dé s'il était possible de réaliser une dérivation dans un trajet
aussi long que celui qui sépare la ville des principales sources,
sans que les eaux fussent modifiées dans leur composition in-
time et dans les proportions des sels et des gaz qu'elles con-
tiennent à leur origine.
   Quant à la Société de Médecine, sur le rapport de M. Bra-
chet, elle a adopté, sans restriction, et dans leur entier, les
conclusions de l'ouvrage de M. le docteur Dupasquier, auquel
elle a voté une médaille d'or, comme un témoignage authen-
tique de sa satisfaction.
                                                  C. F.

COMPTE-RENDO DES TRAVAUX DE L'ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES ,
  BELLES-LETTRES ET ARTS DE LYON, PENDANT L'ANNÉE 1839, par
  M. TERME, président.
   Ordinairement, rien de plus aride qu'un compte-rendu aca-
démique, si ce n'est l'analyse de ce compte-rendu. Cadre plus
ou moins orné dans lequel viennent se placer, tour à tour et
sans autre enchaînement que celui des dates, les travaux^
bons et mauvais de l'année, le compte-rendu n'est, le plus
souvent, qu'une satisfaction puérile offerte à l'amour-propre
des membres, parfois très inconnus, d'une société savante ou
littéraire. Aussi, est-ce là une tâche que la sagesse des règle-
ments, prévoyant les répugnances, a , ,de tout temps, rendue
obligatoire pour l'un des dignitaires.
   C'est donc en sa qualité de Président que M. Terme, dans la
séance publique du 25 juin dernier, a fait connaître les tra-
vaux del'Académie pendant l'année 1889. Mais, il faut le dire,
cette fois l'Académie avait mis de riches matériaux à la dispo-
sition de son Président. 1839 avait produit de beaux travaux
dont le public a déjà pu apprécier le mérite. Ainsi^ MM. Four-
net, Clerc, Bineau, Dupasquier, Inibert, Brachet, Mulsant,
Nolhac, Achard-James, Pavy, Breghot du Lut, Péricaud aîné,
Boullée, Gauthier, Fulchiron, de Montherot, Benoît, chacun
dans le cercle ordinaire de ses études ou dans la spécialité de
son talent, ont contribué à faire de cette année une des plus
fécondes pour l'illustration de l'Académie.
   Il ne restait donc à M. Terme, comme il le dit lui-même,