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238 pable de satisfaire aux exigences hygiéniques ainsi qu'aux usages industriels. Il va sans dire que les eaux de source bril- lent par les qualités contraires : limpidité constante^ tempé- rature égale, saveur toujours agréable et, conséquemment, aptitude à remplir toutes les conditions désirables. Un seul doute est venu à l'esprit des membres de la Com- mission spéciale, nommé parla Préfecture. Ils se sont deman- dé s'il était possible de réaliser une dérivation dans un trajet aussi long que celui qui sépare la ville des principales sources, sans que les eaux fussent modifiées dans leur composition in- time et dans les proportions des sels et des gaz qu'elles con- tiennent à leur origine. Quant à la Société de Médecine, sur le rapport de M. Bra- chet, elle a adopté, sans restriction, et dans leur entier, les conclusions de l'ouvrage de M. le docteur Dupasquier, auquel elle a voté une médaille d'or, comme un témoignage authen- tique de sa satisfaction. C. F. COMPTE-RENDO DES TRAVAUX DE L'ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES , BELLES-LETTRES ET ARTS DE LYON, PENDANT L'ANNÉE 1839, par M. TERME, président. Ordinairement, rien de plus aride qu'un compte-rendu aca- démique, si ce n'est l'analyse de ce compte-rendu. Cadre plus ou moins orné dans lequel viennent se placer, tour à tour et sans autre enchaînement que celui des dates, les travaux^ bons et mauvais de l'année, le compte-rendu n'est, le plus souvent, qu'une satisfaction puérile offerte à l'amour-propre des membres, parfois très inconnus, d'une société savante ou littéraire. Aussi, est-ce là une tâche que la sagesse des règle- ments, prévoyant les répugnances, a , ,de tout temps, rendue obligatoire pour l'un des dignitaires. C'est donc en sa qualité de Président que M. Terme, dans la séance publique du 25 juin dernier, a fait connaître les tra- vaux del'Académie pendant l'année 1889. Mais, il faut le dire, cette fois l'Académie avait mis de riches matériaux à la dispo- sition de son Président. 1839 avait produit de beaux travaux dont le public a déjà pu apprécier le mérite. Ainsi^ MM. Four- net, Clerc, Bineau, Dupasquier, Inibert, Brachet, Mulsant, Nolhac, Achard-James, Pavy, Breghot du Lut, Péricaud aîné, Boullée, Gauthier, Fulchiron, de Montherot, Benoît, chacun dans le cercle ordinaire de ses études ou dans la spécialité de son talent, ont contribué à faire de cette année une des plus fécondes pour l'illustration de l'Académie. Il ne restait donc à M. Terme, comme il le dit lui-même,