page suivante »
162 Le tardif chèvre-feuille Et la mûre au buisson. L'alouette fidèle A nos champs de maïs S'y blottit, l'hirondelle S'envole à tire d'aile Vers de lointains pays. L'été perd sa couronne, Le feuillage est moins vert, Tout devient monotone ; Voici déjà l'automne, Voilà bientôt l'hiver. L'hiver et les soirées Dans les salons brillants ! Jeunes femmes parées Et vierges adorées, Regards, soupirs brûlants 1 Et les fleurs embaumées Dans les cheveux soyeux ! Les romances aimées, Les danses animées, Et les rires joyeux ! Mais pour celui qui pleure, Mon Dieu, qu'importe, au bail Qu'une haleine l'effleure Et que son soupir meure Sur un front virginal !..