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©h ! combien je préfère
Suivre, à la fin du jour,
Un sentier solitaire
Où seul avec mystère
Je puis rêver d'amour.

Ou près d'une eau plaintive
Sous un saule m'asseoir,
Troubler la voix craintive
Des oiseaux de la rive
Qui chantent chaque soir.

Avec un nom de femme,
A voix basse, mêler
Les plaintes de mon ame
Au doux bruit de la rame
Qui semble consoler.

Ou bien, la nuit venue,
Au bord de la forêt,
Confier à la nue,
Pour ma vierge ingénue,
Un message secret.

Mais l'eau coule souillée
De feuilles, de débris,
La haie est effeuillée,
La forêt dépouillée,
Les sentiers défleuris.

 Le vent brise ses chaînes
 Et souffle froid; les flancs