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KT D'HISTOIRE 505 çaise d'archéologie à Rome ; deux appartenaient à l'église collégiale de Saint-Nicolas-de-Bari, le troisième à la cathé- drale de Salerne, et encore aujourd'hui on le déroule chaque Samedi-Saint; il est enrichi des plus belles minia- tures. M. Bertaux l'attribue au milieu du xm e siècle. GRÈCE. — Lion de Chéronée. — Le prince royal de Grèce a proposé à la Société d'archéologie la restauration du iïon de marbre qui surmontait, à Chéronée, la sépulture des trois cents hoplites de la légion thébaine créée par Epaminondas et anéantie par les Athéniens en 330. Ce lion avait été transporté à Athènes en 1880 avec une partie des ossements découverts aux alentours du monument. Le prince royal voudrait faire rétablir dans son état primitif la sépulture de ces héros. La Pallas de Phidias. — On a découvert récemment dans un jardin de Patras des restes antiques d'un certain intérêt parmi lesquels une mosaïque et quelques marbres. Ceux-ci ont été soumis à M. Cecil Smith et à deux élèves de l'Ecole anglaise d'archéologie. Ils ont reconnu, dans l'une des statuettes, une copie de la Pallas exécutée par Phidias pour le Parthénon : la tête et les bras manquent, ainsi qu'une partie du bouclier, sur lequel pourtant on distingue encore des fragments de la « bataille des Grecs et des Amazones » qu'on voyait également, au dire de Pansanias, sur le bou- clier de la statue originale. Les figures qui ont été conservées sont celles de deux Amazones et d'un Guerrier grec. Dans son ensemble, cette statuette de Pallas peut être identifiée avec la « statuette Lenormand » du musée d'Athènes et l'un des marbres du British Muséum; elle leur est cependant fort supérieure