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AMPHITHÉÂTRE DE FOURVlÈRE 449 droits ainsi menés satisfont aux conditions que les mesures nous donnent : i° Leur longueur prise entre deux mêmes précinctions est constante. 2 0 L'angle qu'ils font avec la normale à la précinction est relativement petit, et des mesures directes, prises dans le 10e secteur, correspondent exactement à l'angle calculé. C'est ce que l'on peut vérifier, car j'ai pris les précautions pour que les terres ne glissent plus et les angles des deux pieds-droits avec la 3 e ellipse sont nettement visibles. Ce point de départ étant admis, si on désigne par C le point de rencontre des deux perpendiculaires C A et CB >; on sait que C M est la normale à l'ellipse décrite par le point M, ou, en d'autres termes, l'arc d'ellipse s'il est petit (égal par exemple à la 60 e partie du contour), peut être remplacé par l'arc de cercle qui a pour rayon C M. Cette remarque me servira tout à l'heure. Si on désigne par < l'angle que fait le pied-droit M A • > avec la normale et par 9 celui qu'il fait avec le grand axe de l'ellipse, on trouve facilement : r \ C1 — * ) tg* ( I ) t2 » = . • l VJ ° *+tg2« en désignant par x le rapport encore inconnu des axes. Le maximum de cet angle correspond à tg2(l = x. Supposons x compris entre 0,80 et 0,84, on trouve que e est compris entre 42° et 42°3o. En faisant * = 45 °, on sera donc près du maximum et cependant l'angle u n'atteindra pas 6 degrés. Qand je connaîtrai exactement la valeur du x j'appliquerai la formule aux angles que l'on peut mesurer dans le 10e sec- teur et on pourra ainsi vérifier l'exactitude du tracé que j'indique pour les pieds-droits. Pour le moment, il suffit de remarquer que l'angle * est très petit dans le voisinage .>