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 maréchal Mac-Mahon ; en 1888, le président Carnot; en
 1896, le président Félix Faure.
   Il est difficile de rencontrer un édifice mieux approprié
que le Palais du commerce à sa destination. Tous les ser-
vices y sont bien distribués pour la Chambre de commerce,
le Tribunal de commerce, le Tribunal des Prud'hommes et
la Bourse. Un escalier monumental, de larges dégagements,
de vastes pièces décorées avec un goût sobre, assurent pour
les réceptions la solennité, l'ordre et le confortable. Aussi
les cérémonies dans le Palais du commerce ont toujours
grand air et produisent bonne impression.
   La monographie du Palais de commerce a été publiée (1)
et permet d'apprécier l'œuvre si conscencieuse et si artiste-
ment étudiée de l'architecte Dardel, qui a voulu être origi-
nal et ne s'astreindre à aucun style, tout en s'inspirant de
notre Hôtel de Ville. Une part très grande a été faite dans
le monument à la sculpture ; et G. Bonnet, remarquable
artiste, a été le principal collaborateur de Dardel dans
cette partie de l'œuvre. En outre, la construction a été
surveillée dans les moindres détails par l'architecte-adjoint,
M. Monvenoux, dont la science et le dévouement ont
secondé parfaitement l'architecte en chef. De là l'unité de
conception et d'exécution qui a assuré le succès du monu-
ment.
   Je ne parle que de l'architecture, car la décoration inté-


   (1) Monographie du Palais du Commerce, élevé à Lyon, sous l'admi-
nistration de M. le sénateur Vaïsse, par René Dardel, Paris, Morel, 1868.
   Le Tribunal de Commerce et le Tribunal des Prud'hommes tenaient
leurs séances à l'Hôtel de Ville. Les agents de change se réunissaient
au Palais Saint-Pierre, dans la salle dite « du Chapitre » ou » du
Réfectoire » dans l'aile méridionale, au fond de la cour.