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3 20 SOUVENIRS LYONNAIS - dévouement des médecins, des infirmiers, des sœurs ; ils se réjouissent que leurs malades aient un écho des fêtes officielles. Les hôpitaux ont été tour à tour visités ; et plus d'une souffrance a été momentanément consolée, soit à l'Hôtel- Dieu, soit à la Charité, soit à l'hôpital de la Croix-Rousse, ou encore à l'hôpital militaire et même à l'hospice Sainte- Eugénie, par les paroles bienveillantes d'un prince français ou du chef de l'Etat. L'Hôtel-Dieu a reçu la visite de la duchesse d'Angou- lême, du comte d'Artois en 1814, u e Louis-Philippe, duc d'Orléans, en 1826, de la duchesse du Berry en 1829, du Dauphin, duc d'Angoulême en 1830, du duc d'Orléans, fils de Louis-Philippe en 1830 et 1839, du duc et de la duchesse de Nemours en 1843, du prince Louis-Napoléon, président de la République en 1850, du maréchal Mac- Mahon, en 1876, de Napoléon III, empereur, en 1860. La Charité a été visitée par le comte d'Artois, par Louis-Philippe, par le duc d'Orléans, par le duc de Nemours et la duchesse de Nemours. L'hôpital de la Croix-Rousse, construit par l'architecte Christot, a été inauguré par Napoléon III et l'Impératrice Eugénie en 1860, puis visité parle président Félix Faure en 1896. L'hôpital'militaire, qui ne fait pas partie du groupe des hospices administrés par la Commission, a été visité en 1843 parle duc de Nemours, en 1850 par le prince Louis- Napoléon, en 1876 par le maréchal Mac-Mahon, en 1888 par le président Carnot. L'hospice Sainte-Eugénie a été fondé en 1867, grâce à un don de 200.000 francs de l'impératrice Eugénie. Il a été installé à Saint-Genis-Laval dans la propriété dite « Châ-